Le mistral est tombe, nous pouvons quitter Marseille.
Oh, nous n'allons pas loin.! Deux milles, dans la calmasse,
en direction de l'ile du Frioul.
En route, nous croisons un "pointu".bateau typiquement meridionnal.
A mi-chemin se dresse le chateau d'If rendu celèbre par le conte de Montecristo.
Encore quelques tours d'helice et nous sommes amarres au port du Frioul.Il y a de la place en semaine, la quietude de l'endroit tranche avec l'agitation frenetique du vieux port.
Le prix frise les 30 euros pour la nuit. Les sanitaires n'en sont pas dignes... mais l'ile vaut le detour.Il n'y a rien a acheter...
L'ile est surtout peuple de goellands et de quelques humains. Une fois la dernière navette partie vers le continent, il ne reste plus que les bateaux et leur equipage.
L'ile est pelee,ballayee par le vent, battue par les flots, pas un arbre, quelques brins d'herbe, et du rocher.C'est le paradis du goelland qui manifeste bruyamment son mecontentement lorsque l'on penetre sur son territoire.
L'escale de demain sera surement bien diiferente.